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Homophobes, Mineurs, Âmes Sensibles:
S'abstenir!

Merci de ne pas plagier!

Mardi 12 août 2 12 /08 /Août 21:01
- Arrêtes Cal...Soupira un Jonas, les joues rouges.
- Tu n'as pas l'air vraiment convaincu...Fit Calvin, embrassant le cou du châtain
- T'es chiant...

 

Calvin et Jonas se trouvait dans la voiture du brun, une atmosphère chaude dans l'air. Le plus vieux était installé sur les genoux de Jonas passant ses mains sur le torse imberbe du jeune.

- J'ai un cours...Répliqua Jonas, se cambrant sous la langue experte du brun.
- Cèdes...Murmura Calvin, descendant de plus en plus bas.


Jonas attrapa le col du brun et ramena férocement ses lèvres, mêlant leurs langues dans un baiser passionné. Le jeune homme avait fini par abandonner, arrachant presque la chemise de Calvin. Ravi, le brun déboutonna le jean de son amant, passant ses mains dans le boxer noir.


Mais la sonnerie du portable du châtain vint tout gâcher, coupant les deux amants dans leur élan. Même si Jonas était bien trop enivré pour arrêter, d'un mouvement brusque, il plaqua Calvin contre le pare-brise, reprenant fiévreusement ses lèvres. Étonné, Calvin se laissa malmener un moment, mais la sonnerie insistante le fit rager.

- Attends ça m'énerve. Râla-t-il, se séparant de son amant.


Dans un soupire, Jonas se reposa sur le siège, regardant dans la rue sombre que personne n'était arrivé. Calvin se pencha et ramassa le portable du châtain, négligemment balancer à l'arrière du véhicule. Mais alors qu'il voulu l'éteindre, l'appareil se remit à sonner, révélant le nom d'une personne qu'il commençait à haïr : Ilyès.

- Pourquoi il t'appelle celui-là ?!? Lâcha-t-il, le regard noir.
- Qui ça ? Demanda Jonas, prenant le portable entre ses mains.


Lorsqu'il eu le portable, une grimace s'installa sur ses lèvres, et il décrocha, évitant le regard de son amant.

- Oui ? Fit-il, se grattant la nuque.
- ...
- Non, désolé, je n'avais pas vu l'heure passer...Soupira-t-il, regardant sa montre.
- ...
- Chez moi ?
- ...
- Ok, dans un quart d'heure je serais là. A plus !


Jonas raccrocha et mit l'appareil dans son pantalon, le reboutonnant par la même occasion.

- Vous vous rejoignez chez lui ? Demanda Calvin, amer.
- J'étais sur que tu allais me faire une scène...Soupira le châtain ré enfilant son tee-shirt.
- Je te fais pas de scène, comme tu le dis si bien « entre nous c'est que du cul, nous ne sommes que des amis ! ». Lui aussi c'est ton ami non ? Tu couches avec ?
- Vas-y! Traites-moi de pute pendant que t'y es !


Sous le regard blessé de Jonas, Calvin culpabilisa immédiatement et voulu s'excuser. Mais le châtain fut plus rapide.

- Je t'obliges à rien, si tu n'es pas satisfait on a qu'à arrêté là.

Brusquement il ouvrit la porte et sortit de la voiture, marchant d'un pas énergique vers le prochain arrêt de bus.


Ce fut finalement vingt minutes plus tard que le jeune homme arriva devant sa porte, la trouvant avec surprise entre-ouverte. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres lorsqu'il entendit deux éclats de rire bien distincts. Sans un bruit, il entra, ne se faisant pas remarquer. Il découvrit Ilyès assis sur le sol, jouant au ballon avec une jolie petite demoiselle. Celle-ci était debout, emmitouflée dans sa petite robe bleu ciel, ses cheveux ramassés en couettes, faisant une passe à l'homme qui était peu à peu devenu un grand ami de Jonas.


Un mois s'était écoulé depuis que le châtain avait révélé son secret à Ilyès. Sous la pression, la peur et l'inquiétude, il avait craqué, cherchant juste à savoir comment allait sa fille. Le blond n'avait rien dit, décidant d'attendre le moment venu. Et le moment arriva plus vite qu'il ne le crut. Jonas se perdit un instant, ressassant dans sa tête les événements.


*


Jonas venait de sortir d'une petite chambre rose, anxieux, mais passablement soulagé. Il prit dans ses bras sa mère, dont les larmes ne cessaient de rouler sur ses joues. Elle éclata en sanglot lorsque son fils lui murmura que la petite allait bien, qu'elle ne devait plus s'en faire. Tout en évitant le regard du blond, il prit dans ses bras la jeune Sarah, elle aussi retournée par les événements.

- Elle est allergique aux cacahouètes. Dit-il, caressant les cheveux de la blonde. S'il te plait, ne lui en redonnes jamais...
- Je suis désolé Jonas, je...Je ne savais pas ! Éclata la jeune femme, pleurant de plus belle
- Je sais, excuses moi, j'aurais dû te le dire, tout est de ma faute.


Leur étreinte se resserra et Jonas versa les quelques larmes qui le faisait souffrir. Il avait eu tellement peur qu'il n'avait pas pensé une seule minute à Ilyès. Il était le petit ami de la sœur de Calvin. Si jamais ce dernier en venait à l'apprendre...Jonas était persuadé qu'il alerterait les parents de Rose. Ceux-ci étaient des parents très stricts avec Rose, désapprouvant la relation que Rose entretenait avec Jonas. Mais ils avaient continuer suivant juste leur amour. S'ils apprenaient que Rose était enceinte, il lui enlèverait son enfant, et Jonas ne le concevait pas.

- Vous devriez rentrer dormir, Lana doit rester sous surveillance cette nuit, je vais rester avec elle. Déclara Jonas aux trois personnes devant lui.


La mère du châtain et Sarah acquiescèrent avant de prendre une nouvelle fois Jonas dans leur bras, puis partirent. Mais le regard de Jonas croisa celui du blond, qui resta devant lui ses mains dans les poches.

- Tu devrais rentrer aussi. S'il te plait, ne dis rien...Commença Jonas, gêné.
- Je ne dirais rien. Le coupa Ilyès en hochant la tête.


Jonas lui sourit timidement puis se retourna pour rentrer dans la chambre, mais la voix d'Ilyès résonna à nouveau dans ses oreilles.

- Je ne dirais rien, mais je veux tout savoir. Fit le blond sérieusement.
- Tu ne dois pas retourner voir Ely ? Demanda Jonas, étonné.
- Ely peut attendre, toi tu dois te confier à quelqu'un et je veux vraiment être ton ami.


Jonas rentra dans la chambre sans un mot, essayant de chasser ce pincement qui ne cessait de tirailler son cœur. Il entendit la porte se refermer et comprit que le blond l'avait suivi. Il s'assit sur le fauteuil marron qu'il avait rapproché du lit d'hôpital et caressa tendrement le front de sa fille endormie. Ses cheveux blonds lâchés et ses taches de rousseurs sur son nez, lui donnaient l'air d'un petit ange.

- Je l'avais deviné, elle te ressemble un peu je trouve. Fit Ilyès, s'asseyant sur une chaise.
- Elle ressemble surtout à sa mère. Répondit Jonas, regardant attentivement sa fille.
- Racontes-moi.


Jonas porta son attention sur Ilyès puis reposa son regard sur Lana. Il ne savait pas s'il allait dans la bonne direction, mais Ilyès connaissait une bonne partie de son secret, il n'avait donc plus rien à perdre.

- J'ai rencontré la mère de Lana à 15 ans, c'était une amie de Calvin. Je suis tout de suite tombé sous le charme. Mais nous ne sommes sortis ensemble qu'un an après. Elle disait m'aimer mais ne voulais pas sortir avec moi, je n'ai jamais su pourquoi. Puis un soir ça c'est fait.


Jonas fit une pause, sentant l'émotion le submerger peu à peu. Il n'avait pas raconter leur histoire depuis un moment maintenant. La blessure, bien que cicatrisée maintenant, lui faisait toujours mal. Il prit une profonde inspiration puis continua, regardant à présent dans le vague.

- Pendant un an et demi, on filait le parfait amour. Puis elle est partie du jour eu lendemain. Ses parents m'ont accusé et ont prévenu la police. Mais elle est restée introuvable. La police a fini par abandonner, et moi j'ai pensé qu'elle avait fuit ses parents. Tu sais, c'était le genre de parents à aller à l'église tous les dimanches et d'une dureté inimaginable. J'ai fini par penser qu'elle devait avoir trouvé quelqu'un de mieux que moi. Mais sept mois plus tard j'ai reçu un coup de fil. Elle me demandait de la rejoindre dans une clinique qui se trouvait à 5 heures de routes d'ici. Lorsque j'ai entendu le mot clinique je suis allé directement dans cet endroit. Déclara Jonas, les yeux larmoyant.
- C'était une maternité...Souffla Ilyès.


Jonas hocha la tête et continua, le souffle court.

- Elle m'avait donné son numéro de chambre, alors je m'y suis précipité, et je l'ai vue. Le travail avait déjà commencé et elle était en larmes. Elle m'a demandé de l'excuser, qu'elle avait paniqué et qu'elle ne voulait surtout pas que ses parents l'apprennent. Je l'ai tout de suite pardonnée. J'étais mort de trouille mais je l'avais retrouvée, alors plus rien ne m'importait. Lana est née après 6 heures de travail.


Un sourire triste se dessina sur les lèvres du jeune homme alors qu'il laissait couler ses larmes.

- Je...C'était merveilleux, je tenais ma fille entre mes bras et à côté de moi se trouvait la femme que j'aimais le plus au monde. Alors que je berçais la petite, Rose m'a demandé si elle pouvait s'endormir, et je lui ai dit de le faire, qu'elle avait vraiment besoin de repos, et qu'elle venait de m'offrir le plus beau des cadeaux. Je l'ai embrassée, et elle s'est endormie.


Jonas rabattit immédiatement ses mains sur ses yeux, ne voulant montrer à son professeur que ce souvenir était insoutenable. Il sentit alors des bras se refermer sur sa taille et une tête se poser dans son coup. Une infime douceur se propagea en lui et lui insuffla le courage qui lui manquait pour continuer.

- Mais elle ne s'est pas réveillée. Les médecins ont dit qu'une hémorragie était survenue juste après la naissance de Lana, et qu'ils ne l'avaient pas vue. J'étais furieux. J'ai menacé de leur faire un procès, j'ai...J'ai détruit leur salle d'attente. Je refusais qu'on me prenne ma femme. Mais je n'ai pas eu le choix. Lorsque je me suis calmé, on m'a amené Lana, mais j'ai été incapable de la prendre dans mes bras. Pendant un mois entier je n'ai pas pu prendre ma fille dans mes bras. Je m'occupais d'elle, dans notre petite chambre d'hôtel, mais je ne la portais pas, la laissant dans son landau. Mais un soir elle a commencé à tousser et j'ai paniqué. Je l'ai immédiatement emmené à l'hôpital. Pour la deuxième fois, j'ai ressenti la peur de perdre la fille que j'aimais. Et lorsque les médecins m'ont dit que tout était arrangé, j'ai décider de devenir un père irréprochable...Je suis alors rentré chez moi, je pensais prendre un nouveau départ. Mais mon père ne l'a pas vu ainsi et m'a flanqué à la porte. Ma mère m'a aidé quand même, me donnant un peu d'argent pour ne pas être à la rue. Ça fait un an et demi qu'on vit de cette façon. J'espère qu'un jour tout s'arrangera. C'est pour ça que je continue mes études, parce que...Parce que je veux un jour lui offrir une vie magnifique. Qu'elle n'ait pas à souffrir comme moi...Il ne faut pas que Calvin soit au courant. Il aimait trop Rose et sa famille, s'il venait à l'apprendre, on me l'enlèverait et...Je ne pourrais pas vivre sans elle...


La dernière phrase de Jonas fut soufflée dans un murmure. Son cœur s'était brisé une nouvelle fois avec ce souvenir. La main d'Ilyès vint se poser sur le cuir chevelu du châtain alors que Jonas venait enlacer son professeur. Il était conscient qu'ils étaient en train de franchir une limite. Une limite imaginaire qu'ils avaient tous deux mises en place. Mais la détresse dans laquelle se trouvait le jeune homme avait forcé ce barrage.

- Je serais là pour toi Jonas, ne t'inquiètes pas. Souffla Ilyès, alors qu'il plongeait sa tête dans le cou du châtain humant son parfum.


*

- Je vois qu'on ne m'attendait pas vraiment ! Lança Jonas, amusé
- Papa !!!!!! Cria la petite fille lâchant le ballon pour courir dans les bras de son père.


Jonas réceptionna la petite et la porte, enlevant sa veste en même temps.

- Tu étais où ? Ta mère m'a dit que tu devais rentrer il y une heure. Fit Ilyès se levant.


Jonas se retourna, évitant le regard de son ami et bougonnant un faible « Avec Calvin ». Il alla dans la cuisine et posa sa fille sur le plan de travail, ouvrant le frigo.

- Tu veux manger quelque chose ? Demanda-t-il Lana, un sourire aux lèvres.
- Kinder ! Lança la petite, rayonnante.
- Tu veux un Kinder aussi Ilyès ?
- Non je vais rentrer.


Jonas se releva immédiatement au son de cette voix froide et constata que le jeune homme avait enfiler sa veste.

- Attends ! Je croyais qu'on devait réviser ! S'exclama le châtain, posant la petite dans sa chaise haute.


Il marcha rapidement vers le blond et l'attrapa par le bras, mais alors qu'il allait ouvrir la bouche pour parler, la sonnette de la porte d'entrée l'en empêcha.

- Deux minutes s'il te plait. Souffla-t-il alors qu'il ouvrait la porte d'entrée.


Devant lui se trouvait Isabelle, la voisine du dessus. Elle était très joliment habillé, ses longs cheveux gris ramassés dans un magnifique chignon. Elle regardait Jonas en souriant, et le jeune ne put que lui rendre son sourire.

- J'espère que je ne te déranges pas. J'ai mes petits enfants qui sont venus à la maison et l'un à l'âge de Lana, je me demandais si je ne pouvais pas la prendre juste pour l'après midi, je te la ramènerais après le diner. Fit-elle, sérieuse.


Jonas parut surpris mais acquiesça, tout en ouvrant grand la porte.

- Entres, je vais la chercher. Dit-il, allant dans la cuisine.


La vielle dame entra, regardant timidement le professeur, adossé contre le mur. Aucun mot ne fut échanger entre eux, l'homme apparemment dans ses pensées. Jonas revint quelques minutes plus tard, un sac vert sur l'épaule et sa fille dans ses bras.

- Je vais travailler vers 21 heures. Il faudrait que tu me la ramènes à cette heure-là. Fit-le jeune homme, tendant la petite à la vielle femme.
- Tu ne veux pas qu'elle reste dormir ? Ça ne me déranges pas du tout. Répondit Isabelle, réceptionnant Lana.
- Je...Euh...Tu es sûr ?
- Parfaitement, allez je te la rendrais demain, passe une bonne journée !


La jeune femme se retourna et Jonas sourit en entendant le « Voir papa » que lança la petite blonde en remontant dans l'escalier. Doucement, il referma la porte la peur au ventre. Pour la première fois depuis un mois, il allait à nouveau se disputer.

- Qu'est-ce qui te prend Ilyès ?!? Souffla Jonas, appuyer contre la porte.
- Rien, je suis juste fatigué. Répondit le blond se remettant debout.
- C'est bon, je te connais maintenant, c'est...C'est parce que j'étais avec Calvin ?


Ilyès se retourna vivement, il était énervé, et cette tension se propageait de plus en plus en Jonas.

- Cette relation ne te mènera nulle part ! Cracha-t-il, furieusement.
- Je préfères ça qu'attendre désespérément quelque chose qui ne viendra pas ! Répliqua Jonas, sur le même ton.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Tu as très bien compris.


Jonas savait que ses sentiments pour le blond ne s'étaient pas évaporés, malgré ses dires. Il sentait même qu'ils avaient grandis depuis qu'ils étaient amis, mais il ne voulais rien faire pour arrêter ça.

- Écoutes tout le monde est content dans cette histoire. Fit Jonas, essayant de rester calme.
- Non, pas moi ! Répliqua Ilyès les poings serrés.
- Mais ça ne te regarde pas !
- Bien sûr que si !
- Pourquoi ?!? Tu es avec Ely je te signales ! Restes à ton simple statut d'ami, c'est toi qui l'a voulu, t'as pas le droit de me reprocher quoi que ce soit ! Si j'ai envie de coucher avec lui, je couches avec...


Mais Jonas ne put continuer sa longue tirade emplie de colère. Il se sentit projeté contre le mur, une grimace de douleur étirant ses lèvres alors qu'un des cadres venait d'écorcher sa peau. Mais alors qu'il pensait qu'il avait mérité un bon coup de poing, et que le professeur n'allait pas se gêner, il sentit deux lèvres prendre d'assaut les siennes. Sa tête percuta violemment le mur mais il ne réagit pas, complètement choqué. Paralysé, les yeux grands ouverts, il regardait le blond lécher ses lèvres avec forces voulant pénétrer sa bouche. Pourtant, alors que ce baiser n'avait rien de doux, le cœur de Jonas se mit à battre à un rythme effréné, et cela n'avait rien à voir avec la surprise occasionnée.


Sans vraiment comprendre, Jonas se détendit et ferma les yeux. Le baiser alors violent devient tendre et passionné. Il ne s'était plus posé la question d'un possible couple, et là encore il ne se la posait pas, il « Profitait »

- Qu'est-ce que tu fais...Murmura Jonas, perdu.
- J'en sais rien...Répondit Ilyès dans le même état.

Leur bouches se retrouvèrent comme si elles ne s'étaient jamais séparées. Leur désir prit le pas, et Jonas brisa lui même les barrières invisible de son cœur. Un bonne chose ? Aucun des deux ne le savait. Le châtain savait juste, qu'un jour ou l'autre il aurait le cœur brisé, une nouvelle fois.


°0° Hellowwwwww
Voila des nouvelles de nos petits chéris !!!
Je suis désolé pour le temps que j'ai mis avant d'écrire la suite, mais l'été n'est pas ausii reposant qu'il parait.
En tout cas j'espère que vous avez aimés cette suite, bien que moi, je ne sois pas satisfaite.
Bisouuuuus les 'tis looouuu ! °0°

Par Mai-Lynn & Mahea - Publié dans : A Beautiful Lie
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